dimanche, 07 février 2016
Note à « l’eau de rose »
Hier, j’étais heureux !
Oui, hier il faisait beau, la température était douce et Heure-Bleue n’avait pas mal aux pieds.
Nous sommes donc allés à Paris.
Oui, encore…
Comme il n’y avait censément pas de train, ce qui se révéla faux par la suite, nous avons pris le bus.
Deux bus. Jusqu’à Sèvres-Babylone. Là, nous avons acheté un livre de poche.
J’étais heureux disais-je, mais aussi parce que les « merdouniers du Japon » étaient en fleurs.
Plein de petites fleurs jaunes, pas celles des forsythia plutôt simplettes non, de petites boules pleines de pétales ensoleillés. Chouette quoi…
Notre bouquin sous le bras, en fait dans le petit sac orange classieux, j’ai emmené la lumière de mes jours là où elle voulait aller : Saint Germain des Prés.
J’ai pris un chemin, différent du sien.
Arrivés en peu de temps, enfin plus rapidement s’il n’avait fallu traverser et retraverser mille fois la rue des Saints Pères pleine de ces vitrines qui agissent comme les flammes sur les papillons, j’ai dit à Heure-Bleue surprise que ce ne soit pas plus loin :
- Tu as vu comme je t’ai guidée ? Hein ?
Et là, elle me troue. Elle regarde un peu avant, voit l’église Saint Germain des Prés et me dit :
- Ah oui ! Un peu plus loin à droite il y a un Monop’ !
Elle a un sens de l’orientation un peu étrange qui fait que la disparition des Monoprix parisiens la laisserait totalement désorientée dans sa ville…
Nous avons continué notre chemin à pas lents, jusqu’au Monop’ où nous avons pris une bouteille de lait et un paquet de « Roudor », la perdition des vieux.
Avant d’y arriver j’ai eu l’attention attirée par la vitrine Caron où j’ai vu un parfum qui m’a rappelé une visite au musée Cernuschi avec la Tornade où on m’avait tendu un échantillon dont l’odeur m’avait plu.
C’est la couleur qui a attiré mon attention. Le rose. Je suis entré et la dame m’a mis un peu de « Délire de roses » sur la main.
J’ai demandé :
- Il est né quand, ce parfum ?
- En 2009
C’était exactement ça.
Je craignais de faire un peu « grave follasse » à sentir la rose à vingt pas mais la dame à haussé les épaules en disant « oh, vous savez, maintenant… »
Heure-Bleue a trouvé que ça sentait bon mais que non, « ça ne fait pas « parfum de pédé » et de toute façon, on partage Terre d’Hermès, tu as porté le Vetiver de Carven et Grey Flanel, alors… »
Nous avons ensuite pris la rue de Buci, que je pensais plus éloignée qu’elle n’était et je me suis laissé guider par la lumière de mes jours dans ce coin où elle a vécu.
Nous avons rejoint le « boul’ Mich’ » et pris le 21 qui nous a amenés à Saint Lazare.
Il faisait toujours doux.
La prochaine fois je la traînerai du côté de la rue Linné et des « Arènes de Lutèce »…
10:29 | Commentaires (12)
Commentaires
Agréable balade !
Si vous avez aux Arênes de Lutèce, allez manger vietnamien au Foyer du Vietnam, 80 rue Monge.
Écrit par : Anita | dimanche, 07 février 2016
oh les petites boules jaunes (les corètes du japon) sont DEJA en fleurs
C'est une de mes fleurs de printemps préférées....
Elles durent longtemps
C'est donc vraiment le printemps.... vrai de vrai ;-)
Écrit par : Coumarine | dimanche, 07 février 2016
Souvenirs, souvenirs...
Écrit par : Julie | dimanche, 07 février 2016
Oui, c'est le printemps ! Ou plutôt, pas vraiment le printemps, mais plutôt "l'absence d'hiver", où les grincheux n'arrêtent pas de dire qu'on va le payer, qu'il va se mettre à faire super froid, que février n'a pas dit son dernier mot, etc...Bref, les anti-profiteurs de l'instant présent...
Tu m'as donné envie de flâner dans Paris, la ville aux mille surprises.
¸¸.•*¨*• ☆
Écrit par : celestine | dimanche, 07 février 2016
Ça se "sent" très fort que tu étais heureux ! Belle journée et belle balade !
Écrit par : emiliacelina | dimanche, 07 février 2016
C'est vrai qu'étant donné ma grande moralité j'aurais fait couper le criminel' si ce n'est en deux, du moins un bout.. Oui, celui-là
Écrit par : Ckan | dimanche, 07 février 2016
sympa comme parcours (je suis restée très "rive gauche" moi)
Écrit par : liliplume | lundi, 08 février 2016
sympa comme parcours (je suis restée très "rive gauche" moi)
Écrit par : liliplume | lundi, 08 février 2016
sympa comme parcours (je suis restée très "rive gauche" moi)
Écrit par : liliplume | lundi, 08 février 2016
Tu fleurais bon alors !
Écrit par : Brin de broc | lundi, 08 février 2016
J'avais pas écrit sur ce sujet, mais je vois qu'il y a eu des "confondures" (je souris)...
J'aime bien vos balades qui évoquent plein de souvenirs. Une fois que je promenais la famille à Paris, on s'était "presque" étonnés la ville soit plus petite qu'on ne le pense.
J'ai beaucoup arpenté toutes les rues que tu cites, et même suis entrée (libre) dans les Arènes dont les dimensions m'ont un peu déçues (mais comme j'ai été déçue par le Colisée, il ne faut pas se fier à moi)... Il n'y avait que mon amie et moi ...
En sortant (mais je regarde rarement le nom des rues), nous avions fait un bout de chemin et trouvé sur celui-ci une statue de femme assise en plein sur le trottoir. J'ai une photo quelque part, et je me demande toujours si elle y est encore !
Écrit par : Sophie | mardi, 09 février 2016
Et puis? Rien, rien sur le titre du livre de poche!
"Lolita", Vian, Borgès, Racine, Boileau, De la Fontaine, Ramuz,Roud, Chessex ou un San Antonio?Peut-être que dans votre prochaine chronique, lors d'un passage aux rayons X, pour entrer dans un Monoprix, votre pays est en état d'urgence, le petit sac orange classieux révélera, sur un écran cathodique, le titre du livre, son auteur, la maison d'édition et, si il a reçu le Prix Inter, il portera un bandeau millésimé...
Cordialement
Jean-Jacques'22
Berne, le 10 février 2016
Écrit par : Jeanjacques666 | jeudi, 11 février 2016
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